After life est un film Japonnais réalisé en 1998 par Hirokazu Kore-Eda
Nous sommes lundi matin, quatre conseillés assistent à une réunion de travail présidé par leur supérieur. Il annonce la répartition des nouveaux arrivants qui seront pris en charge pour la semaine. Jusque-là rien de particulier, on se croirait dans n’importe qu’elle société.
Peu à peu, des individus arrivent et s’installent dans une salle d’attente, ils seront appelé tour à tour par les conseillers et se verront confirmé leur mort. Le conseiller informera chaque individu qu’il a une semaine pour choisir le souvenir qu’il emportera dans l’au-delà.
Je ne raconterais pas la suite du film pour ne pas gâcher l’effet de surprise.
Ce film comme d’autre amène à la réflexion et à une introspection personnelle.
On en arrive à se poser la question suivante :
« Quel souvenir choisiriez-vous dans l’au-delà ? »
L’on en vient aussi à abordé cette symbiose entre la mémoire et la perception altérée
« Est ce que la véracité des faits importe plus que le souvenir que l’on en garde ? »
« Est ce que l’attachement émotionnel à un évènement déformant la réalité, et le transformant en mémoire d’interprétation peut être considéré comme étant désormais la vérité pour la personne concernée ? »
« Y a-t-il une forme de mémoire meilleure qu’une autre ? Est-ce que le souvenir des faits importe il plus que le souvenir enraciné dans un processus interactif qui conduit à la situation personnelle ? »