Kaillene Alexiel Admin
Messages : 229 Date d'inscription : 09/09/2012 Localisation : Là ou mon Cœur me porte
| Sujet: le millepertuis Mer 12 Sep - 11:20 | |
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On attribue à la plante des propriétés vulnéraires : c'est un émollient et un adoucissant pour la peau(en usage externe et immédiat). La plante entière, les fleurs ou les feuilles sont utilisées en traitement cutané pour leurs vertus apaisantes, mais elles peuvent provoquer des réactions dephotosensibilisation. Les fleurs de millepertuis servent, par macération dans l’huile, à la préparation de l’huile de millepertuis, une huile rouge qui est renommée pour le traitement des brûlures et des contusions. Elle ne doit pas être employée pendant l'exposition solaire pour les raisons indiquées ci-dessus, mais comme après-soleil.
Dépression majeure L'analyse indépendante la plus récente, menée par le groupe Cochrane, a couvert 29 essais cliniques et plus de 5000 patients. Le millepertuis est d'une efficacité comparable aux ISRS, les antidépresseurs conventionnels, dans la dépression majeure. Sa tolérabilité est supérieure, puisqu'elle est comparable à celle d'un placebo soit, d'après le groupe Cochrane, des taux d'effets indésirables équivalents à la moitié et au cinquième des taux pour les ISRS et les tricycliques(exemple : imipramine), respectivement. Dépressions légères et modérées Les études sur le millepertuis dans les dépressions légères et modérées indiquent également une efficacité comparable à celle des antidépresseurs agissant sur la recapture de la sérotonine (ISRS). Les effets antidépresseurs du millepertuis sont dus principalement à l'hyperforine (en usage interne et au long cours). Il est aujourd'hui autorisé à la vente en tant que médicament, comme en Allemagne depuis 1984, car de nombreuses études cliniques ont prouvé son efficacité. La dernière étude publié en 2005, montre que le millepertuis est aussi efficace sur la durée que l'antidépresseur de référence (l’Imipramine), mieux toléré et avec moins de risques de rechute. Troubles déficitaires de l'attention Il est également assez communément utilisé dans les troubles déficitaires de l'attention de l'enfant, du moins aux États-Unis avec, cependant, un effet contesté. Dans cette étude, l'extrait de millepertuis utilisé contenait à l'origine 0,3% d'hypéricine mais les chercheurs l'ont laissé se dégrader jusqu'à ce qu'il ne contienne que 0,13% d'hypéricine et 0,14% d'hyperforine. Comme les concentrations d'hyperforine n'ont pas été établies au début de l'étude et les concentrations d'hyperforine et d'hypéricine étaient bien inférieures à celles utilisées dans d'autres études, il est difficile de tirer quelque conclusion que ce soit. De plus, le réputé chercheur de la Harvard Medical School, le Dr. Joseph Biederman, coauteur de l'étude contestant l'efficacité du millepertuis dans le trouble déficitaire de l'attention, a suscité la controverse quand le sénateur Charles E. Grassley a révélé d'importants conflits d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique. En guise d'exemple, le New York Times relate que le Dr. Biederman avait déclaré à Harvard n'avoir rien reçu de Johnson & Johnson en 2001, puis, pressé de revoir cette déclaration, avait déclaré $3,500; Johnson & Johnson révéla au sénateur Grassley que la compagnie lui avait en fait accordé $58,169 cette année-là. Le Times montre que le médecin n'avait pas révélé non plus la somme qu'il avait reçue d'Eli Lilly pour étudier le Strattera dans les troubles déficitaires de l'attention, puisque la compagnie révéla qu'il avait reçu une somme en fait supérieure à ce qui est permis pour un chercheur de Harvard. Peu avant l'intervention du sénateur Grassley, en 2007, le Dr. Biederman était le second auteur en importance dans le domaine de la psychiatrie et le premier dans le domaine des troubles déficitaires de l'attention, d'après l'ISI. Effets secondaires et contre-indications Le millepertuis est un inducteur du cytochrome p450, ce dernier étant un système enzymatique qui intervient dans le métabolisme de nombreux médicaments. Par ce biais, il peut diminuer ou augmenter l'efficacité de nombreux traitements. La seule contre-indication sérieuse relève des problèmes cardiaques que la prise de millepertuis peut accentuer (palpitations, arythmie, etc.) et il convient donc d'être très prudent lors d'utilisations parallèles avec des anti-dépresseurs ou des neuroleptiques. De nombreuses interactions médicamenteuses sont répertoriées pour le millepertuis11. Déconseillé avec d'autres antidépresseurs (risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique), la plante est contre-indiquée pour certains médicaments métabolisés par l'une des principales isoenzymes des cytochromes P450 (CYP3A4). Ainsi, la plante est à proscrire en cas de traitements par : Médicaments anticoagulants oraux ; ciclosporine (immunosupresseur) ; tacrolimus, sirolimus ; antirétroviraux inhibiteurs de protéases (anti VIH) ; Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (anti VIH) ; irinotécan (anticancéreux) ; Anticonvulsivants (carbamazépine, éthosuximide, felbamate, fosphénytoïne, lamotrigine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, tiagabine, topiramate, acide valproïque, valpromide), sauf gabapentine et vigabatrine.
Et elle est déconseillée en cas de traitements par : Digoxine, théophylline, phénytoïne, contraceptifs oraux (risque de grossesse). Le millepertuis peut, chez certaines personnes, exacerber les émotions. Il peut également inhiber l'effet de médicaments comme la digoxine, la théophylline, les anticoagulants à base d'anti-vitamine K, des contraceptifs oraux et certains antidépresseurs, ou d'autres moins utilisés comme la ciclosporine, des traitements contre l'infection à VIH (sida) comme l'amprénavir ou l'indinavir, ou certains anticancéreux
Pharmacologie Le millepertuis agirait au niveau neuronal en inhibant la recapture de certains composants, comme la dopamine, la sérotonine et lanorépinéphrine, ce qui expliquerait son action dans la dépression. Le millepertuis comporte un très grand nombre de composés actifs. Parmi les très nombreuses molécules actives identifiées (en fait despigments), l'on retrouve principalement les groupes suivants : L’hypéricine et ses analogues typiques du genre Hypericum, ce sont desnaphthodianthrones proches de l’hypéricine (de radical hydrogéné, R = H) : protohypéricine (R = H), ou de radical hydroxylé : pseudohypéricine (R = OH), cyclopseudohypéricine, pseudoprotohypéricine (R = OH), etc.
Attention, ces composés d'un rouge intense ont des propriétés phototoxiques. Des bovins en ayant consommé jusqu’à 7 g (dose estimée) ont présenté des symptômes phototoxiques à type de bulles ou de brûlures, pouvant aller jusqu'à lamort. Mais les doses utilisées en médecine humaine sont 50 fois plus faibles, ce qui élimine, de principe, les complications phototoxiques. Cependant les patients absorbant plus de 100 mg de principe actif par jour, doivent éviter toute exposition solaire intense et/ou prolongée. les dérivés du phloroglucinol avec l’hyperforine ; les flavonoïdes, mais aussi les biflavones avec l’amentoflavone ; les caroténoïdes : responsables de la coloration jaune des fleurs de millepertuis, ce sont desxanthophylles liposolubles souvent combinés à l’acide myristique. Ces xantophylles hydroxylés de type lutéine peuvent aussi être : monoépoxydés avec la trollixanthine et le trollichrome ou diépoxydés comme la violaxanthine et la lutéoxanthine,
Le groupe des xantophylles époxydés représente 95 % des pigments liposolubles. les procyanidines ; et certainement encore d'autres substances encore à identifier. |
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