La Bête du Gévaudan de Roger Oulion[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Roger Oulion n'a pas voulu raconter une autre histoire de la bête du Gévaudan, mais il a suivi pas à pas, griffe après griffe, depuis cinquante ans, les traces de l'animal. Il n'a jamais trouvé de réponse à ses questions dans les nombreux ouvrages relatant cette histoire.
Aujourd'hui il propose une nouvelle thèse en se servant de déductions à la façon d'un enquêteur de police après un crime. Mais après plusieurs crimes, plus d'une centaine.
La bête ? Il y a eu tant d'hypothèses : était-ce un loup, une hyène, un tigron, un chien, un hybride mi-loup, mi-chien ?
Roger Oulion affirme que la bête du Gévaudan était l'arme d'un crime organisé et que les loups ne sont pas entièrement responsables des 134 agressions mortelles. Il nous en livre l'auteur ou les auteurs.
Magistralement Roger Oulion répond aux thèses de nombreux auteurs en se posant des questions simples, mais évidentes. Comment un animal peut-il croquer un être humain, à dix heures du matin et recommencer le même jour à vingt kilomètres de distance ? Comment un animal peut-il lacérer un enfant avec des griffes après avoir parcouru des dizaines de kilomètres, pendant des jours et des jours ? Roger Oulion, chasseur lui-même sait bien que ses chiens de chasse n'ont plus d'ongles aux pattes en saison de chasse. Comment expliquer la présence d'une tête de fémur d'enfant dans l'estomac de la bête tuée, sinon parce qu'on l'aurait placé intentionnellement ? Comment Jean Chastel a-t-il pu tuer la bête aussi facilement après avoir cerné à douze hommes, une forêt de plus de cent hectares ? Quel est le rôle du curé de La Besseyre-Saint-Mary ?
Les invraisemblances racontées n'échappent pas à notre enquêteur. Les manipulations religieuses non plus. L'auteur explore les mystères de l'abbaye de Mercoire et les relations avec les Morangiès. Il s'inspire du rapport Marin de 1767 redécouvert.
L'histoire de la bête est l'histoire d'un crime organisé. Qui fut le serial killer de la Margeride au XVIIIe siècle ?