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 Visages de Bélmez de la Moraleda

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AuteurMessage
Kaillene Alexiel
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Kaillene Alexiel


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MessageSujet: Visages de Bélmez de la Moraleda   Visages de Bélmez de la Moraleda I_icon_minitimeMer 12 Sep - 18:42

Apparitions de visages dans le ciment de la cuisine d'une maison en Andalousie durant 35 ans


L'affaire des visages de Bélmez a débuté en 1971 dans le petit village espagnol de Bélmez de la Moraleda (Andalousie, région de Jaén). La famille Pereira affirma voir des dessins de visages apparaître sur le sol en béton.
Le phénomène dura pendant plus de 30 ans, avec des pics d'activité – dont le dernier eu lieu en 2004 – s'accompagnant de l'apparition de visages de styles variés.
Les visages de Bélmez ont connu un très fort écho dans les médias espagnols et plusieurs équipes de parapsychologues se rendirent sur les lieux pour les étudier. Ceci explique que l'affaire soit bien connue et considérée par certains spécialistes comme l'une des plus importantes manifestations paranormales du siècle.


Premières observations et fouilles

C'est le 23 août 1971, dans la maison de la famille Pereira au 5 rue Rodriguez Acosta que commencent ces manifestations. Madame Maria Gomez Camara, épouse Pereira, découvre qu'une forme, qui n'était pas là auparavant et qu'elle interprète comme étant la représentation d'un visage humain, s'est formée sur le sol cimenté de sa cuisine.

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Photographie de « la pava », premier visage à être apparu

Pour vérifier que cette apparition n'est pas le fruit de son imagination, Maria Pereira fait appel à son fils et à son mari, qui déclarent également distinguer un visage. Apparemment impressionnée et quelque peu paniquée, la famille quitte alors les lieux et se réfugie chez des voisins, qui témoigneront plus tard du phénomène.
Lors du retour de la famille dans la maison, et après des essais infructueux pour effacer le visage à l'aide de détergents divers, la décision est prise de démolir la dalle de ciment sur laquelle il est apparu et d'en couler une autre. C'est le fils de la maison qui s'en charge à l'aide d'une barre de métal.
Les témoignages rapportent qu'aucun phénomène ne se serait ensuite produit durant un certain laps de temps... jusqu'à ce que le visage réapparaisse au même endroit, sur la nouvelle dalle de béton récemment coulée.
Ne sachant comment se débarrasser de la chose, qui commence à faire parler d'elle, la famille contacte la mairie. Celle-ci récupère le bloc de ciment et semble avoir ordonné des investigations pour démanteler une éventuelle supercherie ou comprendre l'origine du phénomène. Après avoir fait enlever à nouveau la dalle, sortir les habitants et fermer la maison, les autorités constatent non seulement que le visage est toujours là mais que, pendant ce temps, d'autres visages sont apparus sur les murs et le sol.

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Photographie de trois autres visages de Bélmez

De nombreuses sources prétendent qu'en poursuivant leurs recherches, les autorités de Bélmez creusèrent le sous-sol de la maison et que des ossements auraient été mis à jour lors des excavations. Diverses origines leur sont attribuées : la maison de Bélmez était située sur l'emplacement d'une ancienne église et de son cimetière, voire sur l'emplacement d'une ancienne mosquée ; les ossements étaient ceux d'adolescents décapités durant la guerre civile...
Cependant les études scientifiques menées par la suite sur les visages de Bélmez ne font aucune allusion à cette découverte, et il est par ailleurs impossible de se procurer des photos de ces ossements ou des travaux d'excavation.
Ce détail serait donc une rumeur inventée de toute pièce ; la soit-disante excavation d'ossements anciens est un élément fictif qui se retrouve souvent dans les histoires de maisons hantées (voir la maison qui saigne de Saint Quentin).


Un phénomène médiatico-paranormal

Le phénomène va connaître dès lors une amplification constante, puisque de nouveaux visages vont apparaître quotidiennement, changer de place, ou disparaître. Les Pereira affirmeront avoir essayé de les détruire comme la première fois, en vain.
Dès 1972, la maison (présentée au public comme «la casa de las caras», la "maison des visages" en espagnol) fut ouverte aux touristes. Elle se visite encore de nos jours et certains visages y sont toujours visibles.
En tout, ce sont quelques trois mille visages différents qui ont été comptabilisés pendant 35 ans, notamment grâce à l'intervention d'un notaire, Don Antonio Palacios Luque, qui en établira un décompte précis.
Les visages présentent de grandes variétés stylistiques : certains se présentent sous la forme de taches de couleurs et sont à peine discernables sur le sol bétonné, tandis que d'autres sont très nets et évoquent davantage des peintures polychromes.
Des rumeurs assurent que les visages semblent changer au gré des humeurs de la maîtresse de maison, notamment lors d'un séjour à l'hôpital de celle-ci où les visages auraient affiché, selon des témoins, une « expression de tristesse ».
En 1972, les parapsychologues German de Argumosa et Hans Bender (fondateur de l'Institut für Grenzgebiete der Psychologie und Psychohygiène (IGPP), l'un des plus grands centres privés menant des recherches en parapsychologie en Europe) se rendent sur les lieux.
Ils vont y être témoins de l'apparition, de la disparition, puis de la réapparition de visages. Les deux parapsychologues font sceller la cuisine pendant trois mois et recouvrir les visages d'une bâche en plastique, pour vérifier une éventuelle supercherie.
La salle est divisée en sections, pour mieux percevoir d'éventuels changements des visages et de nombreuses photos sont prises.

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Les enquêtes sur le phénomène ont été peu concluantes

Les trois mois passent et, lors de la réouverture, les parapsychologues constatent que plusieurs visages se sont déplacés et que de nouveaux sont apparus. Ils effectuent alors une série d'analyse : photographies infrarouges et rayons X. Les deux professeurs apportent aussi des appareils d'enregistrement, et effectuent des trans-communications instrumentales (TCI)?, sur lesquelles ils affirment que des voix humaines auraient été entendues.
Les éléments recueillis, discutables tant sur les résultats que sur la méthode employée, ne permettent pas d'étayer l'hypothèse paranormale mais ne démontrent pas non plus qu'il s'agit d'une supercherie.
En outre, De Argumosa et Bender ne publièrent aucun document officiel sur leurs observations dans la maison des Pereira, et Bender en parla à peine dans la publication de son institut, Zeitschrift für Parapsychologie.


La seconde vague d'apparitions

En 2004, Maria Gomez Camara – l'épouse Pereira – décède. Le parapsychologue et président de la Sociedad Espanola de Investigaciones Parapsichologicas (SEIP), Pedro Amorós, entreprend alors une nouvelle campagne de recherche de visages à Belmez. La nièce de la défunte Maria Gomez met alors à jour de nouveaux visages dans la maison natale de Maria, située à 200 mètres de la maison de la famille Pereira où les visages originaux étaient apparus dès 1971. La SEIP affirme par la suite que les visages découverts sont bel et bien authentiques.

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Un des visages de Bélmez apparus en 2004

Cependant, le phénomène est identifié de nos jours et de façon quasiment unanime comme une vaste supercherie.
La SEIP aurait oeuvré en réalité en complicité avec la municipalité de Bélmez de la Moraleda. Cette dernière souhaitait en effet ouvrir un musée consacré aux visages de Bélmez ; à cet effet, elle voulait racheter la maison où les Pereira avaient vécu et où les phénomènes paranormaux s'étaient manifestés. Cependant, le prix de la maison était prohibitif. L'objectif du canular était donc de faire apparaître de nouveaux visages dans une autre maison dont le prix aurait été moins élevé, et d'y créer le fameux musée.
La SEIP aurait réalisé les visages et les aurait authentifiés par la suite pour le compte de la mairie, l'avis de la nièce de Maria Gomez servant de caution familiale à la découverte.


Tentatives d'explication

L'affaire est loin de faire l'unanimité quant à l'authenticité de ces phénomènes. Plusieurs explications ont été avancées :

Explication spiritiste : les visages de Bélmez de la Moraleda seraient ceux des défunts enfouis dans le cimetière de la ville. Les arguments les plus fréquemment avancés en faveur de cette hypothèse sont
la présence hypothétique du cimetière et des restes humains ;
le fait que les images « résistent » à la destruction de leur support en ciment, leurs changements de lieux et d'expression ;
les enregistrements réalisés par TCI.


Mme Pereira aurait pu être elle-même à l'origine des visages. Elle les aurait créés par la force de son esprit, de façon similaire aux phénomènes de type « Poltergeist » dont certains adolescents seraient à l'origine de manière consciente ou inconsciente. C'est apparemment la thèse qu'ont privilégié German de Argumosa et Hans Bender.
Il s'agirait d'un phénomène nommé « téléplastie », lors duquel le « médium » provoquerait l'apparition des images de défunts sur un support à sa portée.

Un argument souvent avancé pour défendre l'authenticité du phénomène est que les Pereira n'ont pas tiré profit de cette affaire et y ont perdu leur tranquillité.

Explication naturelle : des problèmes liés à l'humidité de la maison ou au dépôt de certaines substances de cuisine sur le ciment brut (huiles, graisses) auraient provoqué l'apparition de taches sur le sol. Le phénomène de paréidolie aidant, les gens auraient cru y percevoir des visages. L'obsession de la famille Peirera pour ces visages aurait influencé les témoins du voisinage, qui auraient également fini par se persuader qu'il s'agissait bien de visages.
L'expérience de Hans Bender, qui se félicitait d'avoir fait constater sous scellées que certains visages aient changé d'aspect, peut être expliquée par le fait que les tâches sur le ciment sont susceptibles de se modifier d'elles-mêmes, grâce aux changements de température ou d'hygrométrie.

Cette explication n'est cependant valable que pour certains des visages de Bélmez, qui sont peu – voire à peine – discernables sur les photos et pourraient n'être qu'une simple effet lié à la disposition au hasard de taches d'humidité sur le béton. Les visages les plus complexes sont nettement reconnaissables et écartent l'hypothèse de la paréidolie.

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Un des visages de Bélmez qui pourrait s'expliquer par un phénomène de paréidolie


Quant aux voix enregistrées, elles pourraient en réalité être liées à la réception d'ondes radios parasites ou venir de l'extérieur en étant répercutées par la disposition des murs.
Un autre des arguments en faveur de cette hypothèse est la présence d'eau souterraine, qui pourrait être à l'origine de l'humidité responsable de l'apparition des taches et provoquer des bruits semblables à des voix.

Un canular : l'hypothèse d'une fraude est recoupée par de nombreux faits. La supercherie de la vague d'apparition de 2004 a été démontrée, ce qui a jeté le doute sur l'authenticité des visages plus anciens.

Les visages créés de toute pièce par la SEIP en 2004 furent réalisés en humidifiant le béton, puis en recouvrant la tache d'une mince couche d'huile d'olive de façon à ce que celle-ci s'estompe petit à petit au fil du temps.
Quelques-uns des visages de Bélmez originaux auraient pu avoir été réalisés à l'aide de cette technique. Il a également été proposé qu'ils aient été peints à l'aide d'une substance chimique invisible lors du dépôt mais qui s'assombrit en vieillissant, tel le nitrate d'argent.

Le désir de reconnaissance et d'argent peuvent avoir été la principale motivation, à l'image de la manipulation effectuée par les autorités locales en 2004.
Dans leur livre de 2007, Javier Cavanilles et Francisco Máñez accusent le fils Pereira d'avoir monté toute l'affaire. A l'époque même des premières apparitions, un peintre local a été également soupçonné d'être l'auteur des visages, mais rien n'a jamais pu être démontré en ce sens.

Différentes études ont été effectuées sur les visages. Une première, menée en 1971 sous la direction du parapsychologue José Luis Jordán, avance la possibilité d'une fraude en mettant en avant la découverte de pigments bruns, peut-être un mélange de suie et de vinaigre, ainsi que l'action d'un composé chimique agressif qui aurait pu être un détachant pour effacer la peinture sur les murs.
Une seconde étude a été menée en 1990 par l'ICV (Institut de la Céramique et du Verre de Madrid), et a conduit à analyser la composition chimique d'échantillons issus d'un des visages de Bélmez. Cette étude fut considérée comme discutable par de nombreux sceptiques, de part l'imprécision de ses sources : elle n'indiquait pas sur quels visages les échantillons examinés ont été prélevés ni à quel endroit précisément. Ses conclusions furent également débattues : l'ICV avanca que l'étude n'avait pas permis d'identifier une quelconque trace de peinture, tandis qu'un autre chercheur, Ruiez-Noguez, affirma quant à lui que la présence de plomb et de zinc était typique d'un pigment.
Enfin, une troisième étude fut menée par J. J. Alonso, un chercheur du Haut Conseil de Recherche Scientifique d'Espagne, mais sa conclusion était ambiguë et ne se prononçait pas sur la nature des visages.

Ramos Perera, le président de la société espagnole de parapsychologie, a affirmé quela Pava – le plus connu des visages de Bélmez – avait clairement montré sous infrarouge qu'on lui avait ajouté des pigments en plus de la décoloration naturelle du ciment, et qu'en certains endroits les coups de pinceau étaient même visibles.



source:http://www.paranormal-encyclopedie.com
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